Très souvent, même au sein d'une dynamique fortement oscillante subsistent des quantités qui évoluent sur des échelles lentes et, au premier ordre, de manière découplée des échelles rapides. Asymptotiquement leur dynamique obéit donc à un système fermé d'équations découplées, que l'on peut penser comme des équations moyennées.
C'est notamment le cas au sein d'un plasma soumis à un champ magnétique extérieur fort. La tâche d'identifier une dynamique lente découplée forme alors la théorie dite gyrocinétique, comprise en un sens large.
Je discuterai certaines première contributions, apportées conjointement avec Francis Filbet (Toulouse, IUF), qui visent à la conception et l'analyse de schémas numériques qui, dans ce contexte, capturent correctement la partie lente de la dynamique même quand les pas de discrétisation sont trop grossiers pour décrire les oscillations rapides également présentes.