Les métriques Lorentziennes à courbure constante ayant un nombre fini de singularités de type conique offrent de nouveaux exemples de structures géométriques sur le tore, généralisant naturellement le cas analogue Riemannien. Dans ce dernier cas, des travaux de Troyanov montrent que la donnée de la structure conforme et des angles aux singularités classifient entièrement les métriques à singularités coniques. Dans cet exposé nous introduirons les métriques Lorentziennes à singularités coniques et en construirons des exemples, et nous présenterons un travail en cours concernant leur classification. Cette dernière met en jeu des équivalences topologiques entre couples de feuilletages transverses, et la dynamique d'échanges d'intervalles.